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Filière cosmétique: la mise en ordre du Ministère du commerce

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    Admin
  • 26 févr. 2019
  • 2 min de lecture


De la concertation tenue le lundi 25 Février entre le Ministre du Commerce, Luc Magloire MBARGA ATANGANA, et les acteurs du secteur des cosmétiques, un constat se dégage : La structuration de la filière s’impose de toute urgence. Constat émanant de l’absence des statistiques inhérents à la production locale et d’un fichier des opérateurs.

Selon Michel NKENFACK , Président de l’Association des Producteurs de Cosmétiques (ANAPROC), le secteur constitué à 98 % de PME et affecté de 40 % d’entrées frauduleuses , fait perdre environ 300 milliards de perte à l’économie nationale .


Limiter le volume des importations

Les importations des produits cosmétiques sont évaluées à 114 milliards de FCFA et le marché est dominé à 75% par les marques étrangères. Une tendance qu’il faudra inverser selon le Ministre du Commerce, au vu du riche potentiel du Cameroun en intrants et ressources naturelles. Une volonté renchérie par Jeanne Marlyse DONNA Directrice Général de l’entreprise Sanzo’o et représentante d’une fédération de 360 TPE locaux producteurs de cosmétiques .Mais pour y parvenir, il faudra absolument surmonter les contraintes structurelles qui plombent l’activité.


Contraintes structurelles

Au registre de ces contraintes, l’absence d’industrie de packaging premièrement. Les producteurs locaux confessent être contraints de s’approvisionner en Chine, en Turquie ou encore en Inde. Une réalité qui impacte la compétitivité face aux produits étrangers.

Secundo, la contrainte des normes (ANOR) régissant les cosmétiques bio dans lesquels excellent les producteurs camerounais .Aussi et selon Mme DONNA , à ce jour de le Cameroun ne dispose pas de référentiels en matière d’attribution de code bar au niveau de l’organisme mondial de standardisation GS1. Une réalité qui impacterait négativement la pénétration des produits locaux dans les marchés étrangers et notamment européens.

Troisième facteur limitant : La rareté des devises. Dans un contexte d’importations généralisées dans l’ensemble des secteurs de consommation, les devises se font de plus en plus rares auprès des banques pour les opérateurs souhaitant exécuter leurs commandes sur le marché international.


Au-delà des écueils, la détermination du Ministre du Commerce

Malgré les contraintes sus-évoquées ,l’absence de visibilité sur l’activité du secteur , les plaintes de pratiques mafieuses formulées par Magellan KAMSEU ,président de la ligue Camerounaise des Consommateurs ,et le report de règlementation fiscale pour l’horizon 2021/20022 évoquées par Serge Julien ABOUEL A BOULL représentant le Ministère des Finances, le Ministre du Commerce se veut optimiste et soucieux de mettre rapidement de l’ordre dans la filière cosmétique.


Préconisant comme à son habitude , l’impératif de patriotisme économique et de protection de l’espace économique national, Luc Magloire MBARGA ATANGANA a suggéré la tenue dans un bref délai ( 4 semaines ) la tenue à Yaoundé d’une exposition des produits cosmétiques made in Cameroun .Laquelle exposition pourrait être itinérante dans les autres grandes villes du pays à l’instar de Douala.


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