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Economie cacaoyère : le plaidoyer du Ministre MBARGA ATANGANA

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    Admin
  • 10 août 2019
  • 2 min de lecture

Au cours du symposium « Tribune Cacao » tenu lors de la 8e édition du FESTICACAO organisée du 8 au 10 aout par le conseil interprofessionnel du Cacao (CICC) au Palais des sports de Yaoundé, le Ministre du Commerce Luc Magloire MBARGA ATANGANA a lancé un appel au renouveau de l’économie cacaoyère à l’échelle mondiale, et ceci sous le prisme de l’intérêt des planteurs locaux.

« La fluctuation des cours est-elle véritablement liée à l’évolution de l’offre et de la demande dont l’écart n’est pas de plus de 30 mille tonnes sur plus de 4 millions de tonnes de production mondiale ? S’interroge le Ministre qui pointe du doigt le jeu unilatéral (et cynique) des marchés boursiers autrement dit du négoce qui se fait au détriment de l’intérêt des planteurs.

Dans son plaidoyer, le ministre du commerce a sollicité auprès du Directeur exécutif de l’organisation international du Cacao ,Miche ARRION, la réorientation des études et la mise sur pieds d’un nouveau programme de travail et conséquemment l’établissement d’un nouveau mécanisme de fixation des prix, non sans souhaiter la mise sur pieds d’une véritable alliance des pays producteurs de cacao.

Ce plaidoyer du Ministre du Commerce Luc Magloire MBARGA ATANGANA intervient après la menace de suspension des ventes de cacao, intervenue courant juin 2019, par la Cote-d’ivoire et le Ghana, respectivement 1er et 2e producteurs mondiaux de cacao. Une menace qui visait la mise en place d’un prix minimum (2600 dollars / tonne) afin de permettre aux producteurs de vivre décemment. Sur les 100 milliards de dollars que représente le marché mondial du chocolat, seuls 6 milliards reviennent aux agriculteurs.

Rappelons que l’Afrique produit trois quart de la production mondiale de Cacao et 40 millions de personnes sur le continent dépendent de la culture du Cacao pour vivre. Parmi les plus gros producteurs africains, l’on retrouve la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de fèves, le Ghana arrive en seconde position et le Cameroun troisième producteur mondial. Ces pays africains exportent 70% des fèves, mais ne tirent que 3% des revenus globaux issus du commerce des produits de l’industrie chocolatière.

Serge SEPPOH


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