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Riz SEMRY : le défi de la compétitivité.

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    Admin
  • 23 août 2019
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 oct. 2019

En sus de sa faible production de riz projetée à 65000 tonnes en 2020 par rapport aux besoins annuels estimés à 540 000 tonnes, la Société d'expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (SEMRY) peine à offrir des couts attrayants par rapport au riz importé. Une réalité qui impose l’urgence d’une stratégie compétitive qu'entend bien mettre sur pieds le Ministre du Commerce.


Le Riz issu des usines de la SEMRY s’est imposé à la table du Ministre du Commerce Luc Magloire MBARGA ATANGANA ce Jeudi 22 Aout avec comme convives le Directeur général de la SEMRY et le regroupement des importateurs du Riz. Le conclave, conséquence du prétendu scandale des 160 000 tonnes stockés depuis des années dans les magasins de la SEMRY et du poids des importations sur la balance commerciale, avait pour objectif de trouver des stratégies à la commercialisation de la production nationale notamment celle de la SEMRY.

Concernant la polémique suscitée sur un prétendu surstock de 160 000 tonnes, les conclusions d’une mission conduite début Aout par l’inspecteur No1 du Ministère du commerce, et confirmées par Fissou KOUMA DG de la SEMRY, attestent de l’existence d’un stock de 74,96 tonnes de riz blanc et 9374 tonnes de riz paddy dans les sites de Yagoua et Maga.

Face au principal défi de la maitrise du cout du Kg de riz produit localement paradoxalement plus élevé que les riz importé, de nombreuses contraintes sont mises en exergue au rang desquels le cout très élevé des engrais , le cout du transport jusqu’à Douala ou Yaoundé , le déficit énergétique affectant la chaine de production de Maga, l’absence de conditionnement détaillés ( 1 kg / 5kg /…) pour les grandes surfaces de Yaoundé et Douala…

En guise de proposition de stratégie émanant du Ministère de l’Agriculture et du développement rural, il est évoqué la taxation du riz importé à raison de 100frs par sac pouvant générer des recettes de plus d’1 milliard de FCFA qui servirait de fonds de subvention à la filière rizicole et qui allègerait l’épineux problème de transport vers les Sud du pays.

Le Ministre du Commerce Luc Magloire MBARGA ATANGANA, suggérant le renchérissement des couts d’exportation vers le Nigeria en vue d’un amortissement des prix sur le plan local, n’a pas manqué de rappeler l’imminence de la mise en place de la zone de libre-échange continentale Africaine soit la nécessité d’une stratégie plus offensive en matière de production pour approvisionner non pas seulement le marché local mais les marché africain . Les différentes (Ministère / SEMRY /Importateurs) parties devront murir les réflexions dans les jours à venir afin de parvenir aux solutions idoines permettant une meilleure commercialisation du riz made in Cameroun.

Rappelons que les besoins de consommation du riz au Cameroun sont estimés à 540 000 tonnes par an et la production nationale est estimée à 364 456 tonnes (2018). La SEMRY projette une production de 65 000 tonnes en 2020. Des performances encore faibles qui contraignent à recourir aux importations massives estimées à 160 milliards par an.

Serge SEPPOH

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